Détection des troubles du sommeil
chez l’enfant avec autisme

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Question 1 / 5

Les troubles du sommeil chez l’enfant peuvent être révélateurs de troubles du spectre de l’autisme.
Vrai ou faux ?

Bonne réponse !

Mauvaise réponse !

Partiellement correct !

Dans cette vidéo du Pr Richard Delorme, pédopsychiatre, deux situations typiques de parents confrontés à des troubles du sommeil chez l’enfant sont décrites. Le cas de troubles du sommeil qui, associés à d’autres signes (troubles de la communication par exemple) vont permettre de révéler des troubles du spectre de l’autisme chez un enfant et le cas de parents qui savent déjà que leur enfant présente des TSA et se plaignent de difficultés de sommeil.

Question 2 / 5

Parmi les exemples suivants, lequel de ces enfants vous semble présenter un trouble du sommeil ?

Bonne réponse !

Mauvaise réponse !

Partiellement correct !

La durée du sommeil, sa qualité et son architecture varient tout au long de la vie, et particulièrement pendant les 5 premières années. Les quatre principaux indicateurs de la qualité du sommeil de l’enfant sont : la durée totale de sommeil, la latence d’endormissement, les réveils nocturnes et l’éveil après endormissement. A trois ans, les enfants dorment entre 10 et 13h, à 6 ans entre 9 et 11h et à 14 ans entre 8 et 10h mais il existe des profils de longs dormeurs ou de courts dormeurs (comme c’est le cas de l’enfant C). Une latence d’endormissement qui dépasse les 45 minutes signe un trouble de l’endormissement. Les réveils nocturnes sont fréquents avant l’âge de 2 ans mais après l’âge de 4 ans, ils sont réduits à 0 ou 1 réveils par nuit. L’enfant de 6 ans retiendra notre attention pour une évaluation de sa qualité de sommeil. L’enfant C est un court dormeur qui doit être surveillé notamment par rapport à ses réveils nocturnes et à sa latence d’endormissement limite. En cas de répercussions diurnes, la qualité de son sommeil devra être évaluée.

 

Pour en savoir plus :

Question 3 / 5

La majorité des troubles du sommeil associés aux TSA sont des insomnies, ou des perturbations des rythmes circadiens. Pour ces troubles, il est nécessaire d’adresser l’enfant à un laboratoire de sommeil.
Vrai ou faux ?

Bonne réponse !

Mauvaise réponse !

Partiellement correct !

Les meilleurs outils pour approfondir et préciser les troubles de l’insomnie et des rythmes circadiens sont : l’agenda du sommeil et l’enregistrement actimétrique, en cas de suspicion de réveils nocturnes par les parents mais que l’enfant ne se manifeste pas. Il n’est généralement pas nécessaire d’adresser l’enfant à un laboratoire de sommeil (sauf en cas de suspicion de troubles du sommeil liés une origine spécifique).

 

Pour en savoir plus :

Question 4 / 5

L’insomnie du petit enfant est essentiellement d’origine comportementale. Néanmoins, une origine organique peut expliquer ces troubles et doit être systématiquement recherchée.
Parmi les affirmations suivantes, laquelle est vraie :

Bonne réponse !

Mauvaise réponse !

Partiellement correct !

Les signes cliniques orientant vers une origine organique des troubles du sommeil sont : les signes physiques généraux, les symptômes spécifiques (sudation nocturne ou ronflement pouvant signer une apnée du sommeil, elle-même pouvant induire une cassure de la courbe de croissance), le caractère paroxystique (éveils nocturnes brusques liés à une très forte douleur comme une otite) et l’importance des répercussions sur la journée (endormissement incoercible). Les réveils nocturnes liés à une origine organique sont rarement calmés par la présence des parents, à la différence de ceux ayant une origine comportementale. Des questionnaires ont été spécifiquement développés et adaptés au diagnostic des troubles du sommeil chez l’enfant avec TSA (de 6 mois à 4 ans ou de 4 à 16 ans).

 

Pour en savoir plus :

Question 5 / 5

Dans quel cas proposer un examen polysomnographique ?

Bonne réponse !

Mauvaise réponse !

Partiellement correct !

La polygraphie ventilatoire permet d’enregistrer tous les paramètres de la respiration au cours du sommeil et est donc utile pour diagnostiquer un syndrome d’apnée du sommeil. Elle est facile à réaliser à domicile mais sa valeur est limitée à un résultat positif. Quand cet examen est négatif et que les symptômes sont évocateurs (somnolence diurne par exemple), un examen polysomnographique s’impose. Ce dernier est réalisé le plus souvent en laboratoire et permet d’éliminer avec certitude un syndrome d’apnées du sommeil (SAS) ou de rattacher la somnolence à une autre pathologie (narcolepsie par exemple).

 

Pour en savoir plus :

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