Réveils nocturnes chez l’enfant avec un TSA : vers une prise en charge séquentielle
Les troubles du sommeil affectent jusqu’à 80 % des enfants avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA). L’insomnie d’endormissement, les réveils nocturnes fréquents et prolongés, la fragmentation du sommeil et la baisse de sa qualité, la réduction de sa durée totale, les éveils matinaux trop précoces, les perturbations du rythme circadien font partie de ces troubles. Parmi eux, les réveils nocturnes répétés ont un impact significatif sur la qualité de vie des enfants et des familles, sur les fonctions cognitives et les troubles du comportement.
Sont considérés comme « réveils nocturnes » par les experts tout éveil d’une durée d’au moins 30 minutes après l’endormissement ou des réveils plus fréquents (plus d’un par nuit) même de courte durée, dès lors qu’ils perturbent significativement l’enfant ou ses proches.
L’absence de consensus sur la conduite à tenir, la complexité clinique des TSA et les disparités d’accès aux spécialistes du sommeil sont autant d’obstacles à une prise en charge optimale. Ces lacunes n’ont pas échappé aux auteurs d’un article qui soulignent l’importance de la mise en place d’un parcours clinique structuré, visant à diminuer la fréquence et la durée des réveils nocturnes, souvent résistants aux interventions non pharmacologiques courantes.
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