Le sommeil du nourrisson avec antécédents familiaux de TSA peut-il prédire sa trajectoire développementale ?

Les troubles du sommeil sont particulièrement fréquents au cours des troubles du neurodéveloppement (TND). Les patients présentant un trouble du spectre de l’autisme (TSA) sont concernés au premier chef et cela vaut également pour le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). Les réveils fréquents, les difficultés d’endormissement et les apnées du sommeil en sont les principales manifestations cliniques. Autant de troubles qui peuvent exacerber les désordres neuro-comportementaux en l’absence d’intervention, notamment quand ils sont identifiables dès le plus jeune âge. Leur précocité pourrait même avoir un impact sur le développement cérébral et le pronostic fonctionnel à plus long terme, tout en précédant parfois le diagnostic du TND sous-jacent. Leur impact sur l’attention sociale et les performances cognitives repose, au moins en partie, sur des bases neuro-anatomiques, à savoir les connexions entre le tronc cérébral, l’hypothalamus, le thalamus et le cortex cérébral. Les facteurs génétiques au travers des antécédents familiaux peuvent également entrer en jeu, à divers degrés selon la nature du TND.

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