Les mouvements corporels spontanés au cours de la période néonatale sont-ils prédictifs d’un risque de TSA chez le nourrisson de 18 mois ? 

Les fœtus effectuent des mouvements corporels spontanés, déconnectés de toute stimulation externe dès la 9ème ou 10ème semaine de gestation. Ce sont les centres sous-corticaux de la motricité qui sont à leur origine, tels ceux situés dans le tronc cérébral ou encore la moelle épinière, au demeurant placés sous contrôle de centres corticaux au travers de réseaux neuronaux complexes et interactifs. La première année de vie est marquée par la survenue de modifications tant qualitatives que quantitatives de ces mouvements corporels spontanés. Ces derniers peuvent-ils être précocement modifiés par l’existence d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA), au point de fournir des informations prédictives de son développement ultérieur ? Selon certaines études, les mouvements de la tête pendant le sommeil au cours de la période néonatale constitueraient d’ailleurs un biomarqueur potentiellement associé au risque ultérieur de TSA.  Il en irait de même pour certains mouvements relevant de la motricité générale, lesquels seraient plus stéréotypés, plus monotones ou plus rigides mais aussi moins variés au cours des premiers mois de la vie dans des troubles neuropsychiatriques autres que le TSA, ceci comparativement à des sujets témoins.  

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